La loi Girardin est un dispositif fiscal destiné à réduire l’impôt sur le revenu des contribuables étant fiscalement résident en France. Afin d’accéder à cet avantage qui est de taille, l’investisseur doit soutenir une entreprise de son choix, qui est basée en outremer, via le financement d’un matériel ou d’un bien d’équipement neuf destiné à son fonctionnement. Comment souscrire à la loi Girardin industriel et quelle est la rentabilité ?
Un dispositif ouvert aux contribuables fortement imposés
L’avantage fiscal est conséquent. En effet, la réduction d’impôt est largement supérieure au montant injecté par l’investisseur à titre d’apport pour accéder au dispositif. Ainsi, il bénéficie d’une défiscalisation équivalant à 110% au moins, de son investissement, soit un gain de 10% sous forme de réduction fiscale. C’est pourquoi, ce dispositif n’est ouvert qu’aux contribuables lourdement imposés, et dont le montant de l’IR dont il doit s’acquitter est d’au moins 2500 euros.
La souscription à travers une société de portage
L’investisseur devient associé au sein d’une société de portage, généralement une société en nom collectif (SNC). En effet, à son apport personnel s’ajoutent ceux des autres associés qui sont l’organisme de crédit et l’entreprise d’outremer elle-même. Le montant total colleté servira alors à financer le bien d’équipement ou le matériel destiné à l’exploitation de cette dernière, et que celle-ci va louer sur 5 ans. La sortie de montage n’est autorisée qu’après expiration de ladite période. En cas de sortie avant terme, la réduction d’impôt accordée par l’administration fiscale est compromise.
Quelle rentabilité ?
L’investissement Girardin ne permet pas de percevoir les revenus locatifs du matériel loué mais de gagner une importante réduction fiscale. C’est donc en fonction de cette dernière que le rendement de l’investissement sera calculé. Vous pouvez d’ores et déjà l’anticiper en le simulant et en préparant sereinement votre projet grâce à l’accompagnement d’un spécialiste Girardin : le groupe Profina.
