Il est désormais possible de profiter de la loi Pinel à moindre coût, de même que de tous les avantages rattachés à l’immobilier. Cela en investissant dans une SCPI Pinel, ouverte à tout public. En effet, en plus de réduire son impôt sur le revenu, l’investisseur perçoit des loyers et tire profit d’un bon rendement locatif. Il peut aussi diversifier son portefeuille en investissant dans différentes SCPI défiscalisantes.
Connaissez-vous les SCPI ?
Pour comprendre le fonctionnement de la SCPI Pinel, sachez avant tout de quoi est constituée une société civile de placement immobilier. Il s’agit d’un support d’investissement géré par un exploitant spécialisé dans l’immobilier. Ses missions : créer un parc d’immeubles destinés à la mise en location afin de générer des loyers.
Ceux qui souhaitent empocher ces loyers souscrivent alors à des parts de SCPI auprès de cet exploitant. Ils deviennent, par conséquent, associés de la société et participent aux assemblées générales pour toute prise de décision concernant la SCPI dont ils détiennent l’immobilier en commun.
C’est grâce aux fonds collectés issus de la souscription de chaque investisseur que l’exploitant développe son parc immobilier. Ainsi, une bonne collecte traduit globalement une bonne santé de la SCPI.
Qu’est-ce que la loi Pinel ?
En ce qui concerne la loi Pinel, c’est l’État qui l’a conçue afin de dynamiser le secteur de l’immobilier locatif neuf en zone tendue. Le but est en effet de permettre à tous types de ménages sans distinction de revenu de pouvoir loger dans des immeubles répondant aux dernières normes en matière de confort et de sobriété énergétique.
Celui qui investit sous la loi Pinel devra alors se conformer à plusieurs contraintes, dont l’ajustement des loyers en fonction des ressources de son locataire, tout en tenant compte d’un plafond fixé par décret. Cela, en plus de la considération de l’emplacement (uniquement en zone A, ABis et B1) et de la durée de l’engagement qui est de 6 ans, de 9 ans ou de 12 ans. En contrepartie, l’investisseur réduit son impôt : nos explications dans les paragraphes qui suivent.
Les SCPI Pinel : le mécanisme de manière concrète
Avec les SCPI Pinel, c’est l’exploitant en charge de l’acquisition immobilière qui a pour obligation de respecter les exigences susmentionnées. À titre d’exemple : Pierre, John et Guy souhaitent investir chacun dans une SCPI Pinel.
Pierre choisit la SCPI « X » dont la durée d’engagement de détention des parts est de 6 ans. Le montant total de l’acquisition est de 7 500 euros. Il réduit son IR à hauteur de 12% de ce montant, soit 7 500 euros x 12% = 900 euros sur 6 ans.
John mise plutôt sur la SCPI « Y » qui exige une durée de détention des parts sur 9 ans. Le montant total de son investissement est de 5 000 euros. La réduction de son IR est, dans ce cas, de 18%, soit 5 000 euros x 18% = 900 euros sur 9 ans.
Quant à Guy qui jette son dévolu sur la SCPI « Z », requérant une durée de détention des parts sur 12 ans, il profite d’une réduction fiscale de 21%. Le montant total de la souscription est de 4 000 euros, soit une réduction fiscale de 4 000 euros x 21% = 840 euros sur 12 ans.
Que devient la SCPI à l’expiration de la période d’engagement ?
Notons que c’est la société exploitante elle-même qui détermine la durée de détention des parts, en fonction de sa propre stratégie d’exploitation. Une procédure bien définie est alors enclenchée à l’expiration de ladite période. L’exploitant a pour mission de procéder à la revente du parc, puis à la distribution des éventuelles plus-values à chacun des associés. La SCPI est ensuite liquidée.